Le prêt à taux zéro (PTZ) est réservé aux primo-accédants, c’est-à-dire à ceux qui achètent pour la première fois leur résidence principale, qu’elle soit neuve ou ancienne. Il s’agit d’un prêt dont les intérêts sont pris en charge par l’État. Il faudra rembourser exactement la somme empruntée sans frais de dossier et sans intérêt. « La demande doit être faite auprès d’une banque signataire d’une convention PTZ+ avec l’État », rappelle Franck Attia, de l’UFC-Que Choisir. Il note que dans les faits, tous les grands réseaux bancaires proposent le PTZ. Rien n’empêche l’emprunteur de choisir une banque pour son prêt à taux zéro et une autre banque pour son emprunt principal.
Depuis le 1er janvier 2016, le dispositif est étendu à la quasi-totalité du pays avec une hausse du prêt pouvant représenter jusqu’à 40% du montant de l’achat d’un logement neuf, contre 18 à 26% auparavant. Le plafond des revenus est également relevé : il passe, par exemple, de 72.000 à 74.000 euros en zone A pour un couple avec deux enfants. La durée de remboursement dépend logiquement des revenus des emprunteurs : plus ils sont élevés, plus la durée du prêt est courte. « Année après année, le PTZ est modifié pour faciliter l’accès à la propriété au plus grand nombre », constate Franck Attia.